Ma carrière de tennisman est maintenant loin derrière moi, mais c’est toujours avec fierté que je me rappelle cette époque. C’était une chose excitante que de défendre l’honneur d’Haïti devant le monde entier…
Cette photo a été prise en 1995 au Cercle Bellevue de Pétionville lors de la Coupe Davis, après un match contre le Venezuela. Les joueurs à mes côtés sont de fiers Haïtiens qui, tout comme moi, représentaient le pays avec bonheur, acharnement et patriotisme. Jean-Bertrand Aristide, qu’on voit derrière nous, avait regardé notre performance avec intérêt et enthousiasme. De gauche à droite, les joueurs sont notre coach Lionel Agenor, mon bon ami Patrice Baker, le numéro un d’Haïti classé 22e joueur au monde Ronald Agenor, moi-même, et enfin le grand Bertrand Madsen. Si nous ne sourions pas, c’est que nous digérions l’amère défaite de 3-2 au premier tour contre les Vénézuéliens. Nous avions perdu le match en double, dans lequel Agenor et Madsen nous représentaient. Ce fut une lutte serrée…
Nous voulions tellement gagner! Nous ne voulions pas décevoir Haïti. La population et le président étaient derrière nous. Nous nous étions bien préparés avant de nous lancer dans la bataille. C’est d’ailleurs la seule façon d’affronter l’adversité. C’est certainement quelque chose que je retiens de ma carrière sportive, au cours de laquelle j’ai aussi appris l’importance de la discipline, de la concentration et bien sûr le goût de gagner, de faire une différence. Au cours de tels évènements, on ne joue pas que pour soi; on joue pour Haïti et pour la patrie. On ne peut pas abandonner, car nombreux sont ceux et celles qui nous regardent et qui espèrent nous voir vaincre.
En regardant cette photo, je me rends compte que mon sens de l’éthique et du travail bien fait, c’est beaucoup là que je l’ai formé…
Cette photo a été prise en 1995 au Cercle Bellevue de Pétionville lors de la Coupe Davis, après un match contre le Venezuela. Les joueurs à mes côtés sont de fiers Haïtiens qui, tout comme moi, représentaient le pays avec bonheur, acharnement et patriotisme. Jean-Bertrand Aristide, qu’on voit derrière nous, avait regardé notre performance avec intérêt et enthousiasme. De gauche à droite, les joueurs sont notre coach Lionel Agenor, mon bon ami Patrice Baker, le numéro un d’Haïti classé 22e joueur au monde Ronald Agenor, moi-même, et enfin le grand Bertrand Madsen. Si nous ne sourions pas, c’est que nous digérions l’amère défaite de 3-2 au premier tour contre les Vénézuéliens. Nous avions perdu le match en double, dans lequel Agenor et Madsen nous représentaient. Ce fut une lutte serrée…
Nous voulions tellement gagner! Nous ne voulions pas décevoir Haïti. La population et le président étaient derrière nous. Nous nous étions bien préparés avant de nous lancer dans la bataille. C’est d’ailleurs la seule façon d’affronter l’adversité. C’est certainement quelque chose que je retiens de ma carrière sportive, au cours de laquelle j’ai aussi appris l’importance de la discipline, de la concentration et bien sûr le goût de gagner, de faire une différence. Au cours de tels évènements, on ne joue pas que pour soi; on joue pour Haïti et pour la patrie. On ne peut pas abandonner, car nombreux sont ceux et celles qui nous regardent et qui espèrent nous voir vaincre.
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