LAURENT LAMOTHE

Parlons Lamothe en chiffres

Aujourd’hui le dollar s’échange contre 57 gourdes. Une situation qui prouve que les choix du gouvernement de l’après Lamothe appauvrissent la population et alimentent l’inflation. Une façon simple de voir les causes du déséquilibre structurel ayant amené à cette chute est de comparer les choix et les résultats avant et après Lamothe. Si l’analyse post-Lamothe prouve une grande considèration autre considération, voyons pour la période avant Lamothe.

Sous le Gouvernement Lamothe Haïti renouait avec la croissance économique tout en maîtrisant l’inflation. Un changement significatif par rapport à la au débâcle économique (chute du PIB) des 20 dernières années.

En effet, l’inflation a été maîtrisée par le gouvernement   Lamothe à 4. 8 % en 2014. Or  l’inflation moyenne sur Aristide en 2001- 2003 était de 22 %  (26 % entre 1991- 96) et même 25% sur la transition (2005-06), des impacts négatifs due en partie à  l’instabilité.

De plus, il y avait un regain de confiance des investisseurs internationaux. On observait une augmentation des Investissements directs étrangers  (IDE) respectivement de 31 % et 18 %  respectivement  2012 et 2013. En d’autres termes, l’Administration Martelly-Lamothe a attiré un IDE moyen annuel de US  $ 153 millions contre $ 99. 67  millions sur Préval  ou $ 9. 87 millions sur Aristide.

Le gouvernement Martelly-Lamothe a favorisé des investissements dans la production des biens échangeables pour maintenir l’équilibre de la balance des paiements et défendre le taux de change aujourd’hui dépassant les 50 gdes pour un dollar. Des investissements stratégiques en agriculture ont permis une croissance de 4. 5 % du secteur malgré les cyclones de l’année précédente. En fait, le secteur agricole a bénéficié 343 millions de dollars sous Préval II, alors que ce secteur a bénéficié près d’un milliards de dollars d’investissements entre 2011 et 2014.

Entre 2011- 2013 il y avait au moins  HTG 1.363 milliards de d’investissements  par an dans le secteur  bâtiments et travaux publics, soit plus de 25 % de plus que les administrations précédentes.

Les investissements importants dans l’éducation ont permis la scolarisation de 88 % des enfants dans le primaire contre 76 % en 2003. Grace au PSUGO  (1. 4 millions enfants enrôlés), nous atteindrons 100%  dans quelques années. Le taux net de scolarisation en Haïti est de 47% (1993), 67% (1997), 76% (2003), et de 88% (2013).

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